2-MMC

La 2-MMC est une drogue stimulante aux effets euphorisant et entactogènes.

N'hésitez pas à doser une consommation habituelle pour savoir quelle est votre dose idéale.

Le risque addictif des cathinones est relativement élevé.

Les cathinones comportent des risques sur le système cardio-vasculaire et sur la santé mentale. De plus, aucune étude scientifique n'a été publiée sur les risques propres à la 2-MMC, sur le court ou long terme.

Les mélanges avec l'alcool, le GHB, la MDMA comportent des risques pour la santé.

La 2-MMC et ses effets

La 2-méthylméthcathinone (2-MMC), également connue sous le nom d’ortoméphédrone, est une drogue de synthèse récréative aux effets stimulants et euphorisants. Il s’agit d’un dérivé de la cathinone, étroitement lié à des drogues plus connues telles que la 3-MMC et la 4-MMC. Elle a été identifiée pour la première fois en Suède en 2014 et a ensuite été signalée dans d’autres pays européens tels que la Pologne et l’Espagne.

La 2-MMC est une drogue encore trop peu étudiée et connue, la prudence est fortement recommandée lors de sa consommation.

Bien doser la 2-MMC

Effets
Injection
Nasal
Légers
1 - 10 mg
15 - 40 mg
Moyens
10 - 30 mg
40 - 80 mg
Forts
30 - 50 mg
80 - 100 mg
Très forts
50 + mg
100 + mg
Phases
Injection
Nasal
Début
5 - 10 min
10 - 30 min
Effets principaux
15 - 30 min
1 - 1.5 h
Descente
30 - 45 min
1 - 2 h
Effets résiduels
???
1 - 1.5 h

Les risques d'addiction

Aucune étude ne permet d’attester du risque d’addiction de la 2-MMC. Par précaution, il est préférable de considérer le risque des autres cathinones qui s’avère élevé. De manière générale, les stimulants possèdent un potentiel addictif plutôt élevé, notamment lorsque l’action de la drogue est courte et pousse à redoser plusieurs fois dans une soirée.

Les risques physiques

Les risques liés à la consommation de 2-MMC ne sont pas encore particulièrement documentés. Nous pouvons nous appuyer sur les connaissances liées aux autres cathinones afin de rester vigilant. Les risques principaux seraient donc liés au système cardiovasculaire ainsi qu’à la santé mentale. Des personnes ont du se rendre dans des services d’urgence psychiatrique suite à une surconsommation.