2019 - The oldest archeological data evidencing the relationship of Homo sapiens with psychoactive plants: A worldwide overview

Samorini, G. (2019). The oldest archeological data evidencing the relationship of Homo sapiens with psychoactive plants: A worldwide overview. Journal of Psychedelic Studies, 3(2), 63-80.

https://doi.org/10.1556/2054.2019.008

Traduction rapide.

Les données archéologiques les plus anciennes attestant de la relation entre l'Homo Sapiens et les plantes psychoactives : un aperçu mondial

Résumé :

Les instruments archéométriques modernes sophistiqués sont de plus en plus capables de détecter la présence de sources végétales psychoactives dans des contextes archéologiques, témoignant ainsi de l’ancienneté de la quête humaine pour atteindre des états de conscience modifiés. L’objectif de cet article est de fournir une vue d’ensemble de ces découvertes, en couvrant les principales sources végétales psychoactives dans le monde et en identifiant les dates les plus anciennes attestées à ce jour par l’archéologie. Cette revue s’appuie sur la littérature archéologique identifiant la présence de sources végétales psychoactives, en s’appuyant sur des documents de recherche originaux. La recherche a abouti à deux résultats principaux : (a) une systématisation des types de preuves archéologiques qui témoignent de la relation entre Homo sapiens et ces sources psychoactives, subdivisées en preuves directes (c’est-à-dire les découvertes matérielles, chimiques et génétiques) et des preuves indirectes (c’est-à-dire anthropophysiques, iconographiques, littéraires et paraphernalia) ; et (b) la production d’une liste des dates les plus anciennes connues de la relation entre H. sapiens et les principales sources végétales psychoactives. Il semble y avoir une diffusion générale de l’utilisation des plantes médicinales depuis au moins le Néolithique (pour l’Ancien Monde) et la période préformative (pour les Amériques). Ces dates ne doivent pas être comprises comme la première utilisation de ces substances, mais renvoient aux dates les plus anciennes actuellement déterminées par des preuves archéologiques directes ou indirectes. Plusieurs de ces dates sont susceptibles d’être modifiées à la baisse par de futures fouilles et découvertes.