Deak, J. D., & Johnson, E. C. (2021). Genetics of substance use disorders: a review. Psychological medicine, 51(13), 2189-2200.
https://doi.org/10.1017/S0033291721000969
Traduction rapide.
Résumé :
Les troubles liés à l’usage de substances (SUD) sont très répandus et entraînent toute une série de conséquences négatives. Ils sont influencés par des facteurs génétiques (h2 = ~50 %). Ces dernières années, des progrès considérables ont été réalisés dans la compréhension de l’étiologie génétique des SUD et des traits associés. La présente revue couvre l’état actuel des connaissances en matière de génétique des SUD, y compris l’épidémiologie et l’épidémiologie génétique des SUD, les résultats de la première génération d’études d’association pangénomique (GWAS) sur les SUD, les mises en garde concernant la transposition des résultats des GWAS dans le contexte clinique et les priorités suggérées pour la prochaine vague d’efforts en matière de génétique des SUD. Les progrès récents en génétique des SUD ont été facilités par l’assemblage de grands échantillons GWAS et le développement de méthodes de pointe modélisant l’effet global de la variation génomique. Ces progrès ont confirmé que les SUD sont hautement polygéniques, avec de nombreux variants à travers le génome conférant un risque, dont la grande majorité ont un effet faible. Des analyses en aval ont permis une résolution plus fine de l’architecture génétique des SUD et ont révélé des informations sur leur relation génétique avec d’autres troubles psychiatriques. Les efforts récents ont également donné la priorité à un examen plus approfondi des résultats des GWAS qui ont suggéré des influences génétiques non uniformes entre les mesures de la consommation de substances (par exemple, la consommation) et l’usage problématique (par exemple, les SUD). Parmi les autres points saillants des récentes GWAS sur les SUD, citons la confirmation solide de loci dans les gènes métabolisant l’alcool (par exemple ADH1B et ALDH2) qui affectent les traits liés à l’alcool, et de loci dans le groupe de gènes CHRNA5-CHRNA3-CHRNB4 qui influencent les traits liés à la nicotine. Des succès similaires sont attendus pour les troubles liés à la consommation de cannabis, d’opioïdes et de cocaïne, à mesure que la taille des échantillons se rapproche de celle des échantillons constitués pour l’alcool et la nicotine.