DCK

Le 2′-Oxo-PCM (également connu sous le nom de deschlorokétamine, O-PCM, DXE et DCK) est une substance dissociative de la classe des arylcyclohexylamines qui produit des effets dissociatifs, anesthésiques et hallucinogènes lorsqu’elle est consommée.

“Le DCK présente un profil pharmacologique très similaire à celui de la kétamine, qui se caractérise par des effets de stimulation locomotrice, une perturbation de la synchronisation sensorimotrice et un certain potentiel de dépendance. Il est légèrement plus puissant que la kétamine et a une durée d’action plus longue.”

Štefková‐Mazochová, K., Danda, H., Dehaen, W., Jurasek, B., Šíchová, K., Pinterová‐Leca, N., … & Páleníček, T. (2022). Pharmacokinetic, pharmacodynamic, and behavioural studies of deschloroketamine in Wistar rats. British Journal of Pharmacology, 179(1), 65-83.

Effets
Oral
Nasal
Légers
10 - 20 mg
Moyens
20 - 30 mg
15 - 25 mg
Forts
30 - 50 mg
25 - 40 mg
Très forts
50 + mg
40 + mg
Phases
Oral
Nasal
Début
1.5 h
75 min
Effets principaux
1.5 - 2.5 h
1.5 - 2.5 h
Descente
1 - 2 h
1 - 2 h
Effets résiduels
3 - 24 h
3 - 24 h

Les premières discussions sur le DCK ont tourné autour de spéculations sur des propriétés antibactériennes ou immunosuppressives. Si ces spéculations sont fondées, il est possible que son utilisation prolongée constitue une menace sérieuse pour la santé et le système immunitaire, raison pour laquelle l’utilisation abusive de cette substance est fortement déconseillée. On a constaté que la kétamine avait des propriétés similaires.

En raison du manque de recherches sur cette substance, toute discussion concernant sa pharmacologie est purement basée sur sa structure et ses similitudes d’effets subjectifs avec d’autres arylcyclohexylamines dissociatives telles que le 3-MeO-PCP, le PCP et le MXE. Dans cette optique, on pense que la DCK agit comme un antagoniste des récepteurs NMDA.

Les récepteurs NMDA, un type de récepteur du glutamate, permettent aux signaux électriques excitateurs de passer entre les neurones du cerveau et de la colonne vertébrale ; pour que les signaux passent, le récepteur doit être ouvert. Les dissociatifs inactivent les récepteurs NMDA en les bloquant. Cette déconnexion des neurones entraîne une perte générale des sensations corporelles, de la coordination motrice, de la mémoire et, finalement, de l’équivalent de cette substance, le “k hole“.