Ce petit chenapan de dowdidik a décidé de rester anonyme pour des raisons personnelles et longuement réfléchies. Mais vous pouvez tout de même le contacter à cette adresse : drugz-contact@proton.me
En effet, sur drugz ce n’est pas son image, son parcours universitaire ou sa bonne bouille qui doivent inciter les personnes à croire les informations partagées ici. Ce qui doit pousser les personnes à réfléchir, c’est leur cerveau au contact de ces informations, ni plus, ni moins.
Il veut tout de même bien faire l’effort de vous expliquer sa démarche et ce qui l’a mené à la création de ce fabuleux site. Si vous n’avez pas la flemme de lire, vous allez être servi ici.
Ce site est né d’une idée toute simple : quand on cherche des informations sur les drogues, il est pratique de pouvoir les trouver en un même endroit. De nombreux sites francophones ont émergé ces dernières années, mais ils sont chacun dans leur coin sans beaucoup de liens entre eux, et c’est là que drugz entre en scène.
En vrai, c’est une logique qui devrait s’appliquer à tout. Écologie, éducation, disciplines scientifiques en tous genres… nous n’avons jamais été autant submergé par l’information. Il est pourtant souvent difficile de trier le bon grain de l’ivraie, et c’est l’ambition du créateur de ce site que d’aider à y voir plus clair sur la question des drogues.
Seulement, le p’tit twist c’est que drugz est pensé au départ comme un format physique, sous forme de fiches sur les drogues et d’un panneau d’information sur certains points de la RdR. Les fiches ne laissant que peu de place pour entrer dans le détail, il a paru important d’intégrer des QR codes pour aller plus loin, mais créer un site juste pour approfondir une cinquantaine de fiches, c’était dommage. Dommage parce que c’était une manière d’approfondir, mais pas jusqu’au bout.
Le seul sentiment que quiconque peut avoir à propos d'un évènement qu'il n'a pas expérimenté est le sentiment déclenché par l'image mentale qu'il a de cet évènement.
Jodie Jackson dans You Are What You Read.
Jodie Jackson le dit très bien dans cet extrait, et dans son livre plus généralement. Nos préjugés, nos stéréotypes, bref la manière dont on voit le monde nous impose de nombreux biais. On ne peut pas tout expérimenter, et ce n’est pas particulièrement souhaitable. Pourtant, nous avons tous un avis sur tout, qu’on veuille bien le partager ou non, que cet avis soit construit et raisonné ou pas du tout. Drugz, au niveau qui est le sien, a la mission d’éliminer un maximum de mythes et légendes autour des drogues, et c’est pour ça que le site n’est pas destiné uniquement aux consommateurs, mais bien aux personnes intéressées de près ou de loin par ce sujet.
Mais pourquoi ce besoin, cette envie de parler de drogues ? Ça doit bien cacher quelque chose…
Et bien simplement parce que l’auteur lui-même est un consommateur qui aurait bien aimé tomber sur un tel site, regroupant toutes ces informations permettant de faire attention à sa santé. Mais pas que…
Le créateur participe d’ailleurs à un projet d’une grande importance, le projet Mixtures porté par l’équipe de Psychonaut. Il y a été invité par Sorence, et c’est un plaisir de partager cette expérience.
De plus, il participe à la création d’un réseau de réduction des risques en ligne, dans lequel on peut retrouver Techno+, Plus Belle la Nuit et bien d’autres !
Tout ce beau monde fait tout son possible pour apporter les informations nécessaires afin de réduire au maximum les risques pris par les consommateurs, et drugz rassemble tout ça pour une ergonomie maximale.
J'ai maintenant la preuve absolue que fumer ne serait-ce qu'une cigarette de marijuana entraîne des lésions cérébrales équivalentes à celles subies sur l'île Bikini lors de l'explosion d'une bombe H
Ronald Reagan
C'est une escalade sans fin et une erreur fondamentale. On ne légalise pas un produit extraordinairement dangereux.
Eric Ciotti
Les pays qui n'ont pas de problèmes liés à la drogue sont ceux qui instaurent un procès très rapide et une peine de mort aux trafiquants de drogue.
Donald Trump
Et qui n’a jamais entendu parler de ces “drogués”, ces “toxicos”, ces “déchets”, ces “zombies”… Ceux qui comprennent le principe de la déshumanisation peuvent comprendre où l’on peut aller avec de tels termes ciblant une population x ou y. La drogue est depuis longtemps un épouvantail, que les politiciens agitent au gré de leurs besoins pour récupérer des voix, avoir l’air d’être de “vrais durs” qui n’ont pas peur des mots et des mesures toujours plus répressives et injustes envers les consommateurs et les consommatrices.
La volonté du créateur de ce site est donc aussi de combattre les préjugés et les mythes ridicules qui gravitent autour des drogues, de leurs effets… Des articles sont à votre disposition pour cela.
En plus de tout ça, il est important pour le créateur de permettre aux personnes l’accès à l’information même en dehors des horaires d’ouverture des différentes associations spécialisées dans les questions de consommation, d’addiction, etc. Un site internet bien fourni permet aux gens de s’informer quand ils le souhaitent. Il faut bien ça pour contrebalancer un peu le discours public, même si, disons-le en tout franchise, drugz ne fait pas le poids face à une machine médiatique et politique énorme. Il est donc important de rester humble sur ce qu’il est possible de faire ici, mais au moins quelque chose est fait.
Comme tout le monde, le créateur de drugz a des partis pris, des biais, et une vision du monde qui est la sienne. Pour autant, le positionnement choisi sur drugz est bien celui du recul et de l’objectivité (autant que faire se peut). Mais comment arriver à cela sans être trop débordé par ses vieux relents militants ? Tout simplement en s’appuyant sur autre chose que son avis personnel pour affirmer ceci ou cela. De nombreuses études scientifiques existent pour vérifier telle ou telle hypothèse. Le LSD est-il vraiment si dangereux ? La kétamine est-elle vraiment faite pour les chevaux ? Les dealers en bas des tours gagnent-ils vraiment 100 000€ par jour comme l’affirme notre cher Gérald ?
Il existe de nombreux travaux en pharmacologie, en histoire, en sciences cognitives et comportementales, en sociologie, en économie, qui en grande majorité donnent tort aux politiciens qui s’expriment sur la question (et il n’y a pas que des politiciens qui disent des bêtises).
C’est donc ça le positionnement choisi ici par le créateur, et ce n’est pas le plus confortable puisqu’il implique de s’appuyer sur des données qui peuvent lui donner tort, à lui aussi.
Le créateur a la chance de pouvoir compter sur les copains et copines de Psychonaut, qui font toujours des retours très précis et utiles en plus d’être franchement francs. En plus, il y a les collègues dans la vraie vie au CAARUD, et plein d’autres personnes qui voient ce que cherche à apporter drugz.
Le site est imaginé pour être parfaitement accessible. Il est donc gratuit, il n’est pas financé par qui que ce soit d’autre que le créateur ce qui garantit l’indépendance des informations, et il n’y a aucune publicité marchande ou commerciale dessus afin de vous préserver des mauvaises influences poussant à la consommation déraisonnée d’objets. Le créateur est très attentif au fait d’apporter aux personnes ce pour quoi elles sont là, une information fiable et vérifiée, libre de toute emprise intéressée par autre chose que le bien-être des personnes.
Un grand merci aux personnes de Psychonaut qui ont participé à la création de ce site dans l’intérêt commun.
Un grand merci aux collègues du CAARUD et de l’association qui ont soutenu le créateur dans cette entreprise.
Un grand merci aux proches du créateur qui l’ont écouté maintes fois en parler et qui ont manifesté leur intérêt pour le projet.
Une adresse mail est à votre disposition pour toute question, réaction, remarque…